La ville doit son nom à William Angus, un industriel prospère d’origine écossaise qui décida, après un séjour dans la région, de construire une usine de pâtes et papiers aux abords de la rivière Saint-François. Maintes fois transformée et modernisée depuis sa fondation, la compagnie Cascades l’acquiert en 1983 et ferme la papetière en septembre 2014, l’entreprise conclu une entente afin de vendre ses actifs de fabrication et de transformation de carton plat à Graphic Packaging. La cartonnerie de East Angus emploie aujourd’hui environ 115 travailleurs.
Épousant toujours les rives de la rivière Saint-François à une vingtaine de kilomètres de la ville de Sherbrooke, au sud-ouest du Québec, East Angus s’est toutefois étendue dans les terres pour englober un territoire plus vaste et plus riche que jamais. La population anglophone majoritaire au début du 20e siècle est aujourd’hui essentiellement francophone. Longtemps considérée comme une ville mono-industrielle, East Angus présente aujourd’hui un portrait bien différent. L’économie de la ville se diversifie progressivement, animée par de nouvelles tendances industrielles, notamment en matière de transformation bioalimentaire. Le parc industriel accueille d’ailleurs de plus en plus d’entreprises de toutes natures.
La présence d’immeubles patrimoniaux d’exception comme la majestueuse église Saint-Louis-de-France, la deuxième en importance dans le diocèse après la cathédrale de Sherbrooke, n’empêche absolument pas la ville de projeter, humainement et visuellement, une image de plus en plus jeune.
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