À l’origine, Sainte-Adèle était une «mission», un vaste territoire au nord de la seigneurie des Mille-Îles et de la rivière à Simon. Monseigneur Bourget avait érigé en «mission» le canton d’Abercrombie en septembre 1846. Après la Conquête, les townships, donc les cantons, avaient succédé aux seigneuries de l’ancien régime français. À la fin de 1852, l’arrivée du premier curé résident, Éphrem Thérien, donne à Sainte-Adèle son statut de paroisse. En pays de colonisation, c’est l’Église catholique, et non l’État, qui détermine l’organisation du territoire. Sainte-Adèle a donc été, à l’origine, plus qu’une simple paroisse. La mission rejoignait même le lac des Sables. Si le fondateur, Augustin-Norbert Morin, a donné le prénom de sa femme, Adèle Raymond, à cette «mission», plusieurs autres vocables sont apparus. Selon les gares, les bureaux de poste, les chapelles, etc., non sans créer une certaine confusion.
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